Journée mondiale de lutte contre le sida
Le 1er décembre 2008 marque le 20ème anniversaire de la Journée mondiale de lutte contre le sida. La recherche médicale a déjà fait d’énormes progrès pour ralentir la progression de la maladie, mais celle-ci demeure un enjeu de santé publique.
Rage de vivre : une saison 4 de Queer as Folk entre la vie et la mort
Queer as Folk, Saison 4
Série créée par Ron Cowen, Daniel Lipman avec Gale Harold, Hal Sparks, Robert Gant, Sharon Gless, Randy Harrison, Scott Lowell, Michelle Clunie, Thea Gill, Peter Paige, Jack Wetherall
Sortie en 2004
Durée : 588 min. en 14 épisodes
Résumé :
Brian monte son agence de pub, Michael et Ben obtiennent la garde de Hunter, Justin réagit face à l’homophobie, Ted en désintoxication pendant qu’Emmett se reconstruit et cherche un appartement, Melanie et Lindsay avec leur second enfant face aux turpitudes de leur vie de couple et enfin la grande Debbie et son inspecteur de police.
Notre avis :
Un décès et une naissance : un peu court, mais c’est le résumé idéal pour une saison très philosophique, où la mort et la vie n’ont jamais autant été objet de débat.
L’homophobie et la violence pour commencer notre chemin, l’agression d’un travesti rappelle à Justin de sombres souvenirs, qu’un certain Cody va s’empresser de raviver et de mettre en exergue. Quand la loi et la justice ne vous protège pas, que celui qui vous a tabassé et laissé dans un coma dont vous sortez handicapé à vie n’écope que de quelques travaux d’intérêt généraux, la rage commence à s’emparer de vous. En tant qu’homo, on est sensé être plus tolérant, avoir un plus grand respect de la vie et des autres, grandi que nous sommes par notre lutte pour sortir du placard. On devrait donc naturellement rejeté la violence, les armes à feu et la peine de mort. Mais des épisodes tels ceux subit par Justin ou la diva dans QAF, par Matthew Shepard assassiné il y a 10 ans, Jean-Pierre Humblot poussé à l’eau par deux homophobes et mort de noyade à Nancy, pourraient réveiller notre haine et notre colère. Et tel Justin et les Pink Posse, on pourrait envisager la vengeance et la constitution d’un milice gay tel les Pink Pistols, une association américaine et leur slogan » Un gay armé ne se fait pas attaquer « . Mais ça serait oublier les conséquences de la loi du Talion, de se faire sa propre justice : il faut vivre ensuite avec les conséquences de ses actes, ce que Justin va finir par comprendre après avoir voulu se venger de Chris Hobs.
Après les armes à feu et Justin qui joue avec la violence et la mort, notre route se poursuit avec la maladie et par n’importe laquelle, mortelle. En effet, après une aventure avec un médecin, Brian découvre une excroissance suspecte et se fait diagnostiquer un cancer d’un testicule. Un cancer qui peut se soigner au détriment de la perte d’un part de sa virilité, mais qui pourrait se généraliser s’il ne réagit pas. Brian se trouve face à ses plus grandes peurs : mort, perte de virilité, de son statut de demi-dieu du sexe et de la beauté. Il va choisir d’affronter seul cette épreuve au risque de perdre Justin par peur du rejet. Sa place et sa conception de la vie est en jeux : va-t’il rentrer dans le rang, suivre les conseils des médecins et prendre soins de lui ? Ca serait mal le connaître, il va se battre et triompher au mépris du danger pour regagner son statut de super-héros, non pour Justin, sa mère ou ses amis, mais pour se le prouver à lui-même.
La maladie, Vic, le frère de Debbie, il la connaissait bien. Il avait appris à vivre avec. Les années dures sont passées. Grâce à la trithérapie et le soutien de sa sœur et des ses amis, il commence à se reconstruire et à profiter de la vie. Même s’il quitte sa sœur le cœur lourd, c’est pour s’installer avec son ami et amant, pour une vie de couple qu’il n’avait jamais plus osé espérer. Mais le SIDA tue encore, malgré ce qu’on voudrait croire, et cette piqure de rappel par les scénaristes est certes tragique mais nécessaire. Les médicaments apportent des moyens de vivre, ou plutôt survivre avec : pour quelques moments de bonheur, pour » 4 années de bonus » comme le soulignera maladroitement Brian.
Tragique, cette saison, de la violence, de l’agression, de la maladie à la mort, mais aussi un hymne à la vie. En effet, malgré cette apparence de noirceur, durant toute la saison, la voie vers le bonheur est donnée, illustrée notamment par le passage dans la forêt féérique par Emmet et Michael, un retour à la nature et au principe primordial de l’amour et de l’amitié. La » Liberty Pride 2004 » qui clos d’ailleurs cette saison termine ce road-movie avec brio et des moments beaucoup plus heureux. Ted retrouve la foi et l’amitié d’Emmet pour vaincre ses peurs et son addiction à la drogue. Brian arrive à terminer le critérium malgré ses faiblesses suite à ses opérations et à une chute qui lui brise la clavicule, soutenu comme toujours par l’amitié indéfectible de Michael. Et enfin, si un personnage nous quitte, une nouvelle petite fille arrive : Jenny Rebecca, la fille de Michael et Mélanie qui nait au moment où se termine la course à vélo, qui permettra de financer la » Vic Grassi House, maison d’accueil pour les malades.
Un décès, une naissance, un chemin se termine et de nouvelles voies s’offrent à tous : Michael et Ben, nouvellement mariés, Mélanie et Lindsay prochainement séparées ( ?), et surtout Justin : va-t’il s’installer avec Brian ou partir à Hollywood ?
Réponse bientôt dans la saison 5, on vous tient au courant.

Avant d’arrêter le préservatif, faites le test du VIH
La nouvelle campagne de l’INPES :

Y a-t-il un pilote dans l’avion ?
Après le clip animation musicale, un peu d’humour :

Vivez assez longtemps pour trouver le bon!
Une des mes campagnes préférées, et semble tellement vrai …

INPES: couple homosexuel concerné par le VIH
Vu le spot qui passe en ce moment sur le test avant d’abandonner le préservatif, j’ai eu envie de vous faire une petite compilation de spot de prévention VIH/Homophobie.
On commence par ce couple, datant de 2006 :
