Breakfast with Scot

Écrit par Kriss 12 octobre, 2009 Commentaires fermés

Breakfast with Scot

Réalisé par Laurie Lynd
Avec  Tom Cavanagh, Ben Shenkman, Noah Bernett

Résumé :

Eric ne vit que pour le hockey. A trente ans, après une carrière de professionnel, il est devenu présentateur sportif à la télévision canadienne. Cependant, il reste particulièrement discret sur sa vie privée et son homosexualité.
Quand son compagnon, Sam, lui annonce qu’ils vont devenir les gardiens temporaires d’un petit garçon, le monde confortable d’Eric s’écroule.
Scot, le petit orphelin de 11 ans, qui débarque dans leurs vies est l’exact opposé d’Eric. Perturbé par l’exubérance du garçon, Eric va tenter de l’éloigner de toutes les choses frivoles et roses qui le fascinent pour le convertir au hockey.
Mais peu à peu, c’est Eric qui va devoir reconsidérer les compromis qu’il a été obligé de faire afin d’être accepté socialement .
Un film drôle et émouvant dont on a du mal à quitter les personnages. Une leçon de tolérance universelle qui fait chaud au cœur.

Notre avis :

Magnifique !! Le petit Scot fera fondre votre cœur… ou comment un petit garçon va amener un sportif bagarreur et dans le placard à en sortir !!! L’histoire du film est bien construite et fera tout pour vous amener la larme à l’œil pour ce pauvre petit garçon qui vient de perdre sa mère, une junkie morte d’overdose, et qui sous des apparences un peu fantasques aborde le monde avec une lucidité bien plus mature qu’il n’y parait au premier abord.

Entre petites phrases enfantines très rafraichissantes et interrogation post-ado d’un commentateur sportif qui a passé sa vie à se cacher d’un secret de polichinelle… que tout le monde connaissait, nous avons passé un bon moment d’amour et de bonheur retrouvé par tous !!!

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Shank

Écrit par Kriss 23 septembre, 2009 Commentaires fermés

Shank

Film anglais de Simon Pearce avec Wayne Virgo, Marc Laurent, Tom Bott
Sortie DVD le 09 Septembre 2009

Durée : 87 minutes


Résumé :

« Deux mondes, trois vies, un amour. »
Cal, 18 ans, membre d’un gang n’a rien dans la vie excepté la drogue, le sexe, des actes de violence gratuits et un secret qu’il garde bien caché : son attirance pour Jonno, un autre membre de sa bande.
Mais, lors du passage à tabac d’un étudiant gay français Olivier, Cal permet la fuite de leur victime et s’attire les foudres de son gang.
Sans nulle part où aller, Cal se réfugie chez Olivier. Là, il est vite séduit par le jeune étranger. Mais le petit bourgeois français et le lascar anglais, ont-il un avenir ensemble ?
D’autant que poussés par la haine, l’homophobie, la jalousie et d’autres motivations bien plus sombres encore, les anciens « frères » de Cal se mettent à sa recherche bien décidés à le lyncher
Sexy, provocant, hot, violent, dérangeant, SHANK est probablement le film le plus diffusé dans les festivals gays de 2009.
Entre un romantisme et une violence à fleur de peau, le premier film du jeune réalisateur Simon Pearce ouvre la voie à un nouveau Cinéma Gay réaliste et contemporain .
Le futur classique d’un réalisateur avec qui il faudra désormais compter.

Notre avis :

Après « Beautiful Thing » et « Billy Elliot », une fois de plus, les anglais nous servent ici un film réaliste et touchant sur les banlieues. Mais après la banlieue « prolétaire », ils s’attaquent aux banlieues « racailles ». Réaliste dans les scènes de sexe et de violence aussi crues les unes que les autres : si la première moitié du film touche plus à l’érotisme, la seconde partie nous entraine dans les dédales de violence pure et gratuite. Sans traiter du « Coming Out » ouvertement, ce thème est au cœur de l’histoire : comment assumer son homosexualité au milieu d’un gang où l’hyper-virilité est la règle?. Comment dépasser sa propre homophobie et la haine de soi qui va avec?. Le cheminement de Cal dans le film pour s’assumer nous éclaire sur ce sujet même si les 87 minutes de film obligent les scénaristes à lui permettre de le faire relativement rapidement à partir de l’élément déclencheur : l’agression d’un jeune homo français.

Les acteurs sont très crédibles et carrément canon, l’histoire est forte et intense en émotion, le sujet couvre à la fois l’homophobie dans les banlieues et le coming-out difficile qui en résulte… Tout ceci devrait vous convaincre de vous précipiter pour acheter ce DVD. Si ce n’est pas encore le cas, espérons que la bande-annonce finira par vous convaincre :

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Sequence émotion et nostalgie : La Forêt d’Emeraude

Écrit par Kriss 29 décembre, 2008 (1) Commentaire - Écrire un commentaire

En rentrant ce soir, sur France 2, en zappant je suis tombé sur la fin du film « La Forêt d’Emeraude », et j’ai savouré les dernières minutes de ce film magnifique.

Non, pour une fois, ce n’est pas un GTM, même si Charley Boorman en blondinet de 19 ans (à l’époque) est à moitié nu la plus grande partie du film,  là n’est pas la raison pour laquelle je vous en parle aujourd’hui.

Ce film est sorti en 1985, et je me souviens parfaitement de sa sortie.

En effet, en tant qu’ainé de la famille, j’étais souvent en vacances chez mes grand-parents à Nancy. J’ai donc passé beaucoup de moment avec ma grand-mère qui m’a initié au plaisir de la lecture et du cinéma (entre autres). Elle m’a fait notamment découvrir le Seigneur de Anneaux, Dune et autres grandes œuvres de Science-Fiction et Fantasy.

Mais revenons au film, ma grand-mère donc m’a emmené souvent au cinéma, plutôt pour voir des films pour enfants ou adolescent. Ce film a de particulier que c’était le premier film qu’elle m’emmenait voir parce qu’elle avait envie de le voir, pour elle, et pour moi c’était un peu comme si elle me faisait entrer dans le monde adulte du haut de mes 11 ans.  Elle voulait partager avec moi les grands espaces et la beauté de la forêt amazonienne, mon amour des voyages et ma prise de conscience écologiste ont surement commencé aussi là.

Ma grand-mère nous a quitté il y a maintenant presque 4 ans, en cette période de fête, ce film me rappelle tous les bons moments qu’elle m’a offert et je pense à elle avec émotion et nostalgie… Mille fois merci à elle, où qu’elle soit.

La Forêt d’Emeraude

Film britannique de John Boorman avec Charley Boorman.
Réalisé en 1985

Durée : 110 minutes

Résumé :

Tommy, 7 ans, est le fils de Bill Markham, ingénieur américain venu construire un barrage hydraulique en bordure de la forêt amazonienne. Il est enlevé par une tribu d’indiens : les Invisibles. Pendant dix ans, son père le recherche en vain, tandis que Tommy est élevé par la tribu selon la culture des Invisibles. Quand il reçoit l’initiation qui fait de lui un homme, il part seul dans la forêt afin d’y chercher des émeraudes. Au cours de sa quête, il retrouve son père Bill, qui a été blessé par les Féroces, ennemis jurés des Invisibles. Il l’emmène dans son camp où le sorcier Wanadi le soigne. Une fois guéri, Bill veut rejoindre le site du barrage en emmenant Tommy avec lui, mais celui-ci refuse et le laisse seul. En retournant au camp, Tommy s’aperçoit que les Féroces ont capturé les femmes de son peuple pour les échanger avec les Blancs contre des armes à feu. Avec le reste des hommes de la tribu, il tente de libérer les femmes, mais ils se font presque tous tuer par les armes à feu des Féroces. Les survivants demandent au père de Tommy de leur venir en aide. Celui-ci organise alors un raid contre les trafiquants qui prostituent les femmes des Invisibles. Après que Tommy a retrouvé sa femme Kachiri, son père admet que la construction du barrage est la source de beaucoup de conflits entre les tribus, et le fait sauter. Tommy partira-t-il avec son père ou restera-t-il avec sa femme et son peuple adoptif ?

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Comme les Autres (2008)

Écrit par Kriss 21 septembre, 2008 Commentaires fermés

Les lectures assidus de notre blog le savent, l’homoparentalité est un sujet qui nous touche particulièrement, nous ne pouvions dons pas passer à coté de ce film.Nous avons donc profité de nos vacances à Marseille pour aller passer un bon moment dans les salles :

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Comme les Autres

Film français de Vincent Garenq avec Lambert Wilson, Pilar López de Ayala, Pascal Elbé
Sortie le 03 Septembre 2008

Durée : 93 minutes

Résumé :
Ils filent le parfait amour… Enfin, presque : Emmanuel veut un enfant et pas Philippe. Pourtant, Emmanuel décide un jour de franchir le pas, au prix de perdre Philippe. Mais comment avoir un enfant quand on est un couple de garçons ?

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Notre avis :
Magnifique, remarquable ! Le scénario est superbement écrit et aborde le sujet sous tous les angles possibles, le sujet étant plus le désir d’enfant que l’homoparentalité elle-même. Que faire quand on veut un enfant et que le couple que nous formons ne peux en avoir, par stérilité des personnes ou du couple ? Que faire quand on est un homme, qui ne peut porter un enfant et donc doit demander de l’aide à une femme pour porter son enfant ? Adoption, coparentalité, mère porteuse, tous les sujets sont abordés avec sérieux et humour. Lambert Wilson est particulièrement étonnant de justesse dans ce rôle, sans caricature, il dégage un portrait tout en émotion d’un homme  hanté par son désir d’être père, qui tentera tout pour pouvoir l’être enfin, au péril de son couple, malgré ses ami(e)s et famille. Le combat d’un homme, seul contre la société, toujours juste, parfois maladroit mais profondément touchant.

Allez-y !!!!

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Coffret gay : Men in the Nude + Coffee Date

Écrit par Kriss 25 juillet, 2008 Commentaires fermés

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Un coffret, 2 films, une bonne comédie sentimentale et … un film d’auteur légèrement ennuyeux …

Commençons par celui-ci :

Men in the Nude

Film hongrois de Karoly Esztergalyos avec Laszlo Galffi, Eva Kerekes, David Szabo
Sortie le 16 juillet 2008
Durée : 94 minutes

Résumé :
À 50 ans, l’écrivain Tibor est en crise. Il rencontre Zsolt, un jeune admirateur à la beauté diabolique avec lequel il finit par avoir une aventure. Avec cette passion soudaine, Tibor retrouve l’inspiration et sa créativité, mais le prix du désir s’avère très lourd. Et commence à détruire sa vie de couple quant le mystérieux Zsolt parvient à l’entraîner dans de sombres affaires… Aux antipodes d’un certain marivaudage, le réalisateur jongle habilement avec les sentiments et l’attirance. Entre tentation et stupre, cette relecture de Mort à Venise distille un parfum sulfureux.

Notre avis :
Pour être honnête, on attendait la fin avec impatience … Certes l’acteur interprétant Zsolt est plutôt bogosse, mais ça n’a pas suffit à retenir notre intérêt. « Sulfureux » ? Pourquoi pas, on a droit a un certains érotisme digne des productions érotiques du dimanche soir sur M6 fut un temps. « le réalisateur jongle habilement avec les sentiments et l’attirance » ? On a du passer à coté de l’habileté du réalisateur-jongleur, voire du jeu des acteurs, tellement peu crédibles dans l’expression du sentiment amoureux !

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Heureusement, ce CD était dans un pack, et on a eu beaucoup plus de chance avec le second film.

Coffee Date

Film américain de Stewart Wade avec Wilson Cruz, Sally Kirkland, Jonathan Bray
Date de sortie du DVD : 16 juillet 2008
Durée : 94 minutes

Résumé :
Todd n’a pas de chance en amour. Son frère lui arrange alors un rencard via un site de rencontres avec une certaine Kelly. Mais la mystérieuse inconnue se révèle être un homme et Todd réalise peu à peu que tout son entourage le croit gay. Il tente tout ce qu’il peut pour détromper ses amis, mais cette nouvelle amitié bien équivoque l’entraîne lui-même à se poser de sérieuses questions…
Dans la veine à succès des ‘Eating Out’, une comédie efficace et énergique avec des personnages attachants. Long ou serré, à savourer absolument !

Notre avis :
On a passé un excellent moment : touchant, drôle, très fleur bleue et tellement crédible. Le quiproquo à l’origine du film avait déjà été utilisé par le réalisateur à l’origine pour faire un court-métrage, et devant le succès de celui-ci, il a décidé de raconter ce qui se passait après. Le film joue beaucoup sur les clichés, mais il le fait avec intelligence, avec à la fois les poncifs des clichés gays mis en évidence par Todd, et Kelly qui reconnait que parfois, il y a quand même un fond de vérité…
On a donc droit à une tentative de coming-out inversé, d’un hétéro que tout le monde croit gay, car il rassemble quelques traits usuellement attribués à la communauté gay : soin de soi, belle déco, culture et esprit : il est fan de film d’auteur (LOL, là c’est nous qui faisons moins cliché pour le coup au vu de la critique ci-dessus). Kelly est lui plutôt l’homo extraverti, plutôt sûr de son charme (et il peut, Wilson Cruz , après sa prestation dans Noah’s Arc, continue à nous faire étalage de ses charmes, et on adore !!!), mais avec un cœur d’artichaut qui jure de ne pas tomber amoureux d’un hétéro. Il est soutenue par la « fille à pédé » de service (on vous avais bien dit que le film était centré autour des clichés ), tandis que Todd doit faire face à une mère qui veut tout faire pour être ‘fier’ de son fils.

De très bon moment de fou rire, avec un soupçon d’érotisme : promis, vous passerez une bonne soirée vous aussi !!

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Wilson Cruz

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La Tentation d’Aaron

Écrit par Kriss 2 septembre, 2007 Commentaires fermés

La Tentation d’AaronDeux garçons que tout oppose et un pari idiot : un synopsis qui peut paraître un peu simpliste mais qui donne l’occasion à C. Jay Fox de traiter l’apparente opposition entre foi et amour d’une manière magistrale. Nous avons donc d’un côté Aaron, jeune mormon, fort d’une foi inébranlable (vraiment ?) en la religion et le mode de vie de ses parents, qui effectue sa « mission » d’évangélisation à Los Angeles en compagnie de trois autres jeunes hommes. De l’autre, Christian, voisin des quatre mormons, qui ne croit en rien si ce n’est qu’il va se faire un nouveau mec chaque soir… Christian travaille dans un restaurant et va faire le pari avec ses collègues qu’il arrivera à « convertir » un des mormons. Son choix se porte sur Aaron…

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Les premières rencontres sont plutôt comiques mais donnent déjà un aperçu de l’intensité des sentiments qui vont suivre. Question sexualité, Aaron doute, Christian est sûr de lui, question foi, c’est l’inverse. L’histoire qui va se dérouler ensuite est le long chemin parcouru par chacun pour rejoindre l’autre, notamment sur ces deux points.
Tout en montrant la force et l’acharnement du dogme et de la foi mormone face à l’homosexualité à travers l’homophobie des colocataires d’Aaron (« Dieu n’aime pas les homosexuels. », suivi d’un « Ni les français. » ) et l’envoi d’Aaron dans un centre de thérapie d’inversion, C. Jay Fox réussit à nous convaincre que ce combat n’est qu’apparent. Aaron ressort fort d’une foi plus grande encore, mais une foi en la vie, en l’amour plus grand que le dogme. Christian, de son côté, découvre que la foi est nécessaire à la vie, une foi en l’autre, notamment en participant à un programme d’aide à domicile pour les malades du sida. Et oui, le sujet de la maladie est également abordé, mais encore une fois pour nous convaincre de la force de la foi en la vie.
En résumé, une histoire d’Amour avec un grand A, qui transcende la simple sexualité des personnages, histoire de rappeler que dans homosexuel, il n’y a pas que sexuel, mais aussi deux personnes qui s’aiment.

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