La Vie à Deux
Sébastien Giray – Profils inquiétants

Après avoir aperçu Sébastien Giray sur le petit écran dans son sketche sur Mister Franche-Comté, nous nous sommes précipités pour voir si son spectacle tournait toujours sur Paris : vous pensez-bien, un mec carrément canon qui finit à moitié à poil sur scène en harnais cuir, on ne voulait pas louper çà !!!
Malheureusement, son spectacle était terminé. De dépit, nous nous sommes inscrit sur son site pour être informé des prochaines dates.
Bien nous en a pris, nous avons reçu un email la semaine passée nous annonçant la reprise d’une séance exceptionnelle ce soir au Théatre du Gymnase, salle Pranzo. Un petit email de Sébastien nous invitant à venir, nous y sommes donc allés avec plaisir.
Petit doute au début car on trouvait pas la salle, pour info le Pranzo c’est dans le théâtre du Gymnase en rentrant à gauche au fond puis à droite l’escalier au 4ième étage.
La salle était blindée, nous sommes donc resté debout au bout une bière dans la main. Après une courte première partie avec le jeune Mathéo, 15 ans ?, moquant avec humour Justin Bieber et Twilight.
Sébastien arrive enfin, débutant avec le sketch que nous attendions : Mister Franche-Comté, encore meilleur que vue à l’écran, nous sommes content d’être là même si la fin attendue n’y est pas (heureusement on y aura droit dans les rappels, et sa plastique est toujours aussi irréprochable et incroyablement sexy !!!)
S’enchaîne ensuite plusieurs personnages, mariant un humour tendance black, euh, noir, à la limite du glauque. Perso, j’ai adoré, Kael un peu moins notamment le passage sur le prêtre pédophile.
Il faut dire qu’il ne nous épargne rien : le prof cocaïnomane magniaco-depressif, le prêtre pédophile « à vomir » !!!, le couple macho/femme bafouée chez le psy, l’aristocrate raciste concourant pour entrer au cours Florent mélés à des tranches de vie du personnage Sébastien Giray.
Un humour décapant, qui me rappelle un peu Guy Bedos et Stéphane Guillon, un humour que j’aime car parfois il gène et dérange. Mais en tout cas ne laisse pas indifférent.
Alors inscrivez-vous sur son site et attendez la prochaine sortie !!!

Lancement d’un site déco
A force de surfer sur le net pour trouver des objets pour notre déco intérieure, nous avons eu envie de partager avec vous nos trouvailles sur une nouveau site Maledeco : allez-y faire un tour et lâcher vos commentaires !!!
Une journée Parisiatique …
Une journée fort sympathique en cette nouvelle année chinoise, l’année du lièvre. On a commencé par un passage dans le 13ième pour voir le défilé avec ses magnifiques dragons. Puis on a enchainé avec le salon Paris Manga.
Les photos ici :
Bonne année à vous !!!
De paris manga, nous avons ramenez un ange, merci à Dimitri :

SAUNA, le musical chaud
SAUNA, le musical
Paroles et musiques de Tim Evanicki et Esther Daack.
Avec : Vincent Baillet, François Borand, Grégory Garell, Julien Husser, Sébastien Ménard, Sébastien Valter et la participation de Jean-Marc Tintoret.
Résumé :
Une comédie musicale sexy et masculine pour 4 comédiens en serviette et un pianiste, retraçant les premiers pas d’un jeune gay dans son acceptation. Le spectateur, quelle que soit son orientation, reconnaîtra forcément une part de lui…) !
Notre avis :
4 beaux gosses à moitié nu sur scène : il en fallait pas plus pour nous motiver à sortir. On y est allé pour mater, faut bien l’avouer mais on en revient en ayant bien ri et passé un excellent moment, tout en se rinçant l’œil (Note de Kael : pas assez, même si on a vu de joli petit cul, on a pas eu droit à la version de face …).
Le plaisir des yeux dépassé, on a beaucoup apprécié la qualité de l’adaptation : ce n’est pas toujours facile de bien adapter un texte américain en français, mais cela a été fait avec humour et talent. Humour : oui, car il s’agit bien d’une comédie musicale et sans jamais être vulgaire, on a droit à un florilège de petites phrases en dessous de la ceinture – ou plutôt ici en dessous de la serviette. En même temps, si cela devait choquer certains, il ne faut pas s’attendre à autre choses sur une scène représentant un sauna gay !
Coté chant, on a droit à 4 belles voies et des chansons mêlant humour et romance, un petit rappel qu’on trouve plus facilement un plan d’un soir que l’amour d’une vie dans un sauna. Le tout porté par un piano et accompagné par une voix-off, un brin impertinente mais toujours drôle.
Saluons également la chorégraphie, avec notamment un passage époustouflant de danse acroba-érotique entre David et Teddy… Sexy en diable et impressionnant de maîtrise : on se surprend à craindre pour Teddy de se blesser, au vu des nombreuses voltiges que lui fait subir David, qui le manipule à l’horizontal comme à la verticale.
En résumé, on adore !!! Une belle façon de débuter l’année !
Informations pratiques :
SAUNA, le musical chaud
11/01/2011 au 23/03/2011-21h30
Théâtre CLAVEL
3, rue Clavel
75019 PARIS
FRANCE
http://www.saunalemusical.fr
L’ange parle moi!
Une nouvelle « pitite » acquisition pour décorer l’appart: un ange fait en laiton. Même si dans laiton il y a « lait », c’est pas pour autant qu’il en produit! lol. allez, quelques pitites photos
Un Cœur en Herbe
Un Cœur en Herbe
Une comédie de Christophe Botti
Mise en scène par Stéphane Botti et Christophe Botti
Avec Romain Poli, Samuel Perche et Philippe Rambaud
Résumé :
Mathan, un jeune homme bien dans ses baskets, qui, le temps d’une soirée, expérimente l’amour, le désir et les compromis en se retrouvant dans les pattes d’un couple de gay parisiens…
Une comédie sociale qui est aussi une étape du parcours initiatique d’un jeune gay. Une rencontre, un choc de générations. Que signifie être en couple lorsqu’on est gay ? Comment gère-t-on le fait de vieillir ?
Avec les trois pièces de sa trilogie, Christophe Botti décrit le parcours d’un jeune homme et aborde trois enjeux incontournables de la vie d’un gay :
La révélation (Un cœur sauvage), l’homoparentalité (Un cœur de père) et les relations inter-générationnelles (Un cœur en herbe).
Dans le dernier volet de la trilogie, le jeune Mathan débarque chez un grand écrivain parisien. L’occasion pour lui de confronter ses convictions à celles d’un quinquagénaire et à celles d’un trentenaire. Comment envisage-t-on l’amour, le couple, le désir et même l’engagement politique à ces trois temps de l’existence ?
Notre avis :
Ça faisait longtemps que nous n’étions pas aller au théâtre et la première de « Cœur en Herbe » hier soir était l’occasion pour nous d’y retourner avec d’autant de plaisir que nous avions adoré « Un Cœur sauvage » (et pas seulement pour la plastique d’Edouard Collin !). Par ailleurs, le lieu où se déroule la pièce, le Tango, est un lieu qu’on aime beaucoup, même si il est vrai, on n’y va pas si souvent.
Avec un vaudeville modernisé façon gay : un jeune homo de 19 ans au milieu d’un couple « libre » et « libéré », nous avons beaucoup ri et apprécié un texte d’une grande richesse, entre bon mots et émotions à fleur de peau. Mais nous avons aussi été interpellé : à travers les 3 personnages, nous avons pu voir un peu de nous.
Le jeune provincial un peu naïf qui débarque dans la capitale, Kael venant de de Madagascar et moi de l’Est français, Mathan nous rappelle un peu nous, ce que nous avons vécu, ou ce que nous aurions aimé vivre (NB: Kael pense notamment à l’aventure de Mathan avec une lesbienne, un des seuls points qu’il n’a pas vécu et se demande s’il doit se rattraper, mesdemoiselles, mesdammes : des volontaires ?).
Olivier, le trentenaire CSP+ qui profite de la vie, entre une vie professionnelle riche et une sexualité débridée, qui enchaine plan cul les uns derrières les autres, mais retourne toujours vers la sécurité de sa vie de couple avec Jacques : on l’envie un peu pour son corps de rêve, sa facilité à faire tourner la tête des garçons mais on le plaint pour son mal être qui se cache derrière.
Jacques, l’écrivain vieillissant, nostalgique de ses années de jeunesse et de ses années de succès tant littéraires qu’auprès de la gente masculine, à la fois très lucide sur sa vie mais tentant de se mentir à lui-même : ses actions avec Mathan oscillent entre désir fou « sans tabou » et volonté de lui laisser sa pureté et sa naïveté le plus longtemps possible.
Mais plus qu’une vision du vieillir gay, c’est surtout la notion de couple gay qui nous a interpellé. Est-ce que nous devrons gérer un jour la perte du désir de l’un pour l’autre ? Forcement, on y passera par là un jour : sommes-nous condamné à aller voir ailleurs ? Est-ce qu’aller voir ailleurs sera le début de la fin ? Choisirons-nous une autre voie ?
Est-on toujours en couple quand le sexe a disparu de la relation et se déroule ailleurs avec chacun ses amants ? On pourrait penser que Jacques et Olivier restent ensemble par confort : quelques petites phrases un brin cruelles le laissent sous entendre, mais on devine sous les piques un véritable amour entre le deux. Un amour qui ne se définit pas par le sexe mais par la complicité, y compris au dépend de Mathan, le manque quand l’autre part, la jalousie et le regret de ne plus partager le désir, et finalement le besoin l’un de l’autre.
On ressort donc de cette soirée en ayant passé un excellent moment, riches en rires et émotions, mais également avec des interrogations sur nous-mêmes et notre couple.
Quelques infos pratiques :
Le Tango – La Boite à Frissons
13 rue au Maire
75003 Paris
Mardi 15, Mercredi 16, Jeudi 17 juin 2010 à 20 h 30
Et Mardi 22, Mercredi 23, Jeudi 24 juin 2010 à 20 h 30
Réservations : par mail contact@tangoparis.com et téléphone 01.48.87.25.71.
Plein tarif : 20 € (réduit : 15 €)
Voir en ligne : Le Tango dans la Boite à frissons
Puis du 9 septembre au 31 décembre 2010
Les jeudis, vendredis et samedis à 21H30
Au Théâtre Clavel
3, rue Clavel 75019 Paris
Un mec inconnu super canon
Je ne connais rien de lui, seulement il est canon de chez canon, donc pour le plaisir des yeux, voici quelques photos!
Les lascars gays
Ce soir, nous nous sommes fait une petite soirée théâtre sur une idée de Kael : Les Lascars Gays. Pour être honnête, j’avais vu un sketch sur Youtube et je doutais un peu : c’est drôle 5 minutes, mais est-ce que ça fait un spectacle ???
Histoire de nous préparer, nous avons eu droit au plaisir de la salle du Théâtre Clavel : 2 spectacles qui se suivent, les lascars sont second. On arrive vers 20h15 pensant que c’est à 21h (bah oui on sait pas lire ). On remarque que la caisse n’ouvre que 15 minutes avant, on file s’enfiler … un McDo en vitesse histoire de revenir vite. En fait, le spectacle était à 21h30, les caisses ont ouvertes 10 minutes avant : après avoir englouti un « repas » vite fait, on a attendu une demi-heure au froid. Le prochain coup, on s’organisera mieux.
Une fois en salle, plutôt sympa d’ailleurs comme salle, on a de la place, on s’installe au second rang. Quelques minutes avant le début débarque une équipe junior de rubymen du Tarn : ça sent l’homme !!
Finalement, la musique arrive et nos deux artistes entrent en scène !!!!
Comme dit plus tôt, j’avais de gros doute sur leurs capacités à tenir dans la longueur : après les avoir vu, je ne doute plus, on a adoooré ! Certes, non seulement ils nous proposent une rencontre improbable entre le 9-3 et le Marais, mais en plus, ils ne se privent pas pour caricaturer les 2 mondes : et ça marche. On entre facilement dans le jeu et dans les « Bang bang » (allez-y vous comprendrez !!). Il y a vraiment de grand moment : des moments droles, émouvant, musicaux (un remarquable enchainement de dialogue issue de chanson connu de tous), dansant (un ‘Like a virgin’ mémorable de Ryan et une danse du ventre sexy de Steeve.
Le public n’est pas en reste et participe : les fesses de Majid portent surement encore les marques des claques des rugbymen !
En résumé, une bonne mise en scène avec un rythme soutenu : on ne s’ennuie pas une seconde, d’excellents sketchs, de bons mots, des rires, des chansons et de la danse : que demandez de plus !!!
http://www.dailymotion.com/videoxb37qq
Joyeuse Saint-Valentin
En ce jour des valentins, laissez nous vous souhaiter à tous une :
Joyeuses Saint-Valentin à tous !!!
Nous vous envoyons tout notre amour, prenez soin de vous et AIMEZ !!!
Quant à toi mon amour, je t’envoie mon cœur par porteur :
Fame : I’m Gonna Live Forever
On se souvient tous du célèbre film d’Alan Parker (1980) mais également de la série éponyme (1982-1987), et surtout de la bande originale. Nous avions loupé la première adaptation française, la voici de retour au Trianon, nous ne l’avons pas loupé !!!
Et nous avons passé un super moment, après s’être habitué aux versions françaises des chansons, nous nous sommes laissés emporter dans cet univers d’école des arts, entre théatre, dans et musique sur un fond de critique sociale. Une comédie musicale qui nous rappelle nos années d’adolescence et qui défend la tolérance : que demander de plus ?
Si, Kael aurait bien aimé un peu plus de bogosses en boxer, on y a eu droit que quelques secondes, mais était-ce suffisant ?
Pour finir, on vous laisse avec un extrait vidéo :
Et également la chanson fétiche par son interprète originale, Irène Cara, dans un clip très … année 80 :
Nos dernières acquisitions …
Un magnifique tableau pour accompagner l’autre dans l’escalier :
Et une impression d’un dessin qu’on aime bien pour une toute petite pièce d’eau :
trouvé sur DevianArt
et enfin une petite statuette :