Les Joies de la Famille – Patrick 1.5

Écrit par Kriss 12 octobre, 2009 Commentaires fermés

Les Joies de la Famille

Réalisé par Ella Lemhagen
Avec Gustaf Skarsgard, Torkel Petersson, Thomas Ljungman
Durée : 1h43

Résumé :

Göran et Sven, un couple homosexuel vivant dans une banlieue suédoise idyllique, ont été jugés aptes à adopter un enfant. Un jour, ils reçoivent une lettre leur apprenant qu’ils vont pouvoir élever un jeune suédois nommé Patrik, âgé d’un an et demi. Mais quand Patrik arrive, ils ont une surprise…

Notre avis :

Pour terminer notre weekend d’anniv’ de PACS, nous sommes allés voir le film suédois de la réalisatrice Ella Lemhagen. Après le théâtre, un DVD, cette troisième histoire touchant de prêt un sujet, l’homoparentalité, qui nous touche profondément a admirablement conclu ces deux jours d’amour et de bonheur.

Entre une bande son très entrainante, une histoire entre humour, émotion, colère et surtout amour : amour des amants, mais aussi amour paternel nous entraine pour un peu moins de deux heures mémorables.

Tout en ignorant pas le piège de la pédophilie : un couple homo qui adopte un garçon de 15 ans suscite de nombreuses questions mais aussi de remarques désobligeantes de la part d’un voisinage digne de Wisteria Lane avec des Housewives définitivement enfermées dans les années 50… le film démontre à la fois le beauté et la douleur du désir de parentalité ressenti par de nombreux couples homos mais aussi la difficulté de gérer cette parentalité au sein d’un couple, qu’il soit homo n’étant finalement qu’accessoire.

En résumé, des 3 histoires de ce week-end, ce film est celui qui nous a le plus plu … alors n’hésitez plus, courez le voir !!!

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Breakfast with Scot

Écrit par Kriss 12 octobre, 2009 Commentaires fermés

Breakfast with Scot

Réalisé par Laurie Lynd
Avec  Tom Cavanagh, Ben Shenkman, Noah Bernett

Résumé :

Eric ne vit que pour le hockey. A trente ans, après une carrière de professionnel, il est devenu présentateur sportif à la télévision canadienne. Cependant, il reste particulièrement discret sur sa vie privée et son homosexualité.
Quand son compagnon, Sam, lui annonce qu’ils vont devenir les gardiens temporaires d’un petit garçon, le monde confortable d’Eric s’écroule.
Scot, le petit orphelin de 11 ans, qui débarque dans leurs vies est l’exact opposé d’Eric. Perturbé par l’exubérance du garçon, Eric va tenter de l’éloigner de toutes les choses frivoles et roses qui le fascinent pour le convertir au hockey.
Mais peu à peu, c’est Eric qui va devoir reconsidérer les compromis qu’il a été obligé de faire afin d’être accepté socialement .
Un film drôle et émouvant dont on a du mal à quitter les personnages. Une leçon de tolérance universelle qui fait chaud au cœur.

Notre avis :

Magnifique !! Le petit Scot fera fondre votre cœur… ou comment un petit garçon va amener un sportif bagarreur et dans le placard à en sortir !!! L’histoire du film est bien construite et fera tout pour vous amener la larme à l’œil pour ce pauvre petit garçon qui vient de perdre sa mère, une junkie morte d’overdose, et qui sous des apparences un peu fantasques aborde le monde avec une lucidité bien plus mature qu’il n’y parait au premier abord.

Entre petites phrases enfantines très rafraichissantes et interrogation post-ado d’un commentateur sportif qui a passé sa vie à se cacher d’un secret de polichinelle… que tout le monde connaissait, nous avons passé un bon moment d’amour et de bonheur retrouvé par tous !!!

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Et Dieu créa les Folles

Écrit par Kriss 12 octobre, 2009 Commentaires fermés

Et Dieu créa les Folles

De Corinne Natali
Mise en scène de Corinne Natali
Avec  Isabelle Algier, Corinne Natali, Didier Oliviero, Benoit Tessier

Résumé :

Heidi et Fred sont deux femmes qui préfèrent les femmes…
Romuald et zizi sont deux hommes qui préfèrent les hommes….
MAIS ALORS……..Comment le faire ce bébé…. ?
Nos quatre folles ont tout prévu…..sauf :
Un face à face explosif
Un corps à corps endiablé
Un secret de polichinelle
Le tout servi avec ………..AMOUR
Entre rebondissements à gogo et quiproquos insolites, voici une comédie branchée ou un homo, un travelo, un keuf et une meuf se livrent sans complexe.
Et si vous vous interrogez comme tous ces gens, si les caprices du sexe vous laissent sans parole.
Demandez donc à Dieu s’il a créé les FOLLES.

Notre avis :

Très bien écrit et admirablement joué par Corinne Natali, cette pièce allie l’humour et la comédie à quelques passages magnifiques sur la douleur de vouloir être parent. Cependant, elle était un peu trop proche de la Cage aux Folles, Zaza Napoli se transforme en Zizi mais reste plus cliché que l’original, à laquelle on ajoute une blonde très … blonde et une flic lesbienne plus butch que nature. On frise la caricature et la lourdeur un peu trop souvent mais on ressort en ayant suffisamment ri pour ne pas regretter le temps passé entassés les uns sur les autres dans le Théâtre des Blanc Manteau.

Un bon moment entre rires et émotions qui aurait peut-être interpellé mon cher et tendre si on avait pris Edouard Collin (et ses jolies fesses :) ) et Cyrille Thouvenin pour jouer le rôle du couple gay !!

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Statut de beaux-parents y compris pour les couples homoparentaux

Écrit par Kriss 4 mars, 2009 Commentaires fermés

Un avant-projet de loi (voir le pdf) soumis au Conseil d’État sur l’autorité parentale et les droits des tiers divise la majorité et signe le retour de notre chasseuse de bougres nationale, Christine Boutin…!

Certes, on est loin d’une reconnaissance pleine d’une dimension familiale dans les couples homos, loin derrière certains de nos voisins comme l’Espagne qui ont légalisé l’adoption pour les homos.Certes, de la part du gouvernement Sarko, on sait très bien qu’on ne pourra attendre plus et qu’il va s’en servir pour dire qu’il a fait avancé les choses …

Mais au minimum une reconnaissance du statut de beaux-parents pour nos compagnes et compagnons était plus qu’une nécessité face à la réalité qui nous entoure, quoiqu’en dise Mme Boutin et consort :

A en croire plus de deux cents études conduites en France, les enfants élevés dans des familles homoparentales ne présentent ni plus ni moins de troubles que lorsqu’ils sont élevés dans une famille où sont présents les deux sexes au quotidien. La France compte aujourd’hui environ 100 000 familles homoparentales.

Voilà la réalité.

Pourquoi ces familles-là seraient-elles exclues d’un projet portant sur les familles recomposées ? Pourquoi les enfants vivant au quotidien dans ces familles seraient protégés différemment des autres ?

Mme Boutin est bien connue pour nous aimer, du moment qu’on vive caché, qu’on paye nos impôts comme tout le monde et surtout qu’on se repente de notre comportement sans remettre en cause le sacro-saint équilibre pater-familiale catholique …

Même impôts : même droits … Les homos auraient à priori plus d’argent que nos amis hétéros, si on ne payait plus nos impôts tant qu’on serait des citoyens de seconde zone, ça couterait combien à l’état ? Chiche …

Pour aller plus loin :

La question se posait ce matin à la Matinale de Canal + :

Etes-vous favorable à un statut de beaux-parents y compris pour les couples homoparentaux ?

  • Oui : 69 %
  • Non : 25 %
  • NSP : 6%

Voir l’extrait vidéo.

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L’horreur continue : un couple de femmes battues devant l’école de leurs enfants !!!

Écrit par Kriss 13 novembre, 2008 Commentaires fermés

Le 3 novembre 2008, 2 jeunes femmes, Jane Currie et Anji Dimitriou, ont été battues alors qu’elles venaient chercher leurs enfants à la sortie de l’école. L’ « homme », auteur de ses actes a été arrêté et relâché le jour même, libre jusqu’au procès qui aura lieu mi-décembre. Pendant ce temps, ses victimes blessées gravement, tentent de réconforter leurs enfants, toujours effrayés, d’aller à l’école, d’aller se coucher…

                 

Les faits d’abord : les 2 femmes, en ce lundi 3 novembre, étaient venues chercher leurs enfants comme d’habitude à la sortie des classes à Oshawa, près de Toronto. Alors que l’une attend dans la voiture et discute avec une amie en attendant ses enfants, la seconde sort chercher le premier enfant qui vient de sortir.  A ce moment, l’ « homme  » s’est approché d’elle en lui hurlant : « Which one of you 2 « men » spoke to my kid? » (« EH »mecs », lequel de vous deux à parler à mon enfant ? ») . Question à laquelle elle a répondu qu’elle ne voyait pas quoi répondre, n’étant pas un « mec ». Il a donc enchainé avec des insultes mêlant « F**** » et « lesbian », qui lui a valu une réponse cinglante « go f**k yourself you ignorant pig!! » (« va te faire f*****, porc ignorant !! »). Et là c’est l’escalade, il la frappe au visage, et la balance contre sa voiture : sachant qu’elle se déplace déjà avec un canne suite à un accident de voiture, vous imaginez les dégats.  Sa copine arrive à ce moment pour l’aider, suivi ensuite par un parent présent devant l’école. Tout s’est passé très vite, devant les enfants de l’école, devant l’enfant des filles, puis de leurs 2 autres enfants qui sortent et voient leurs mères blessées et devant les enfants de cet « homme »…

Pour l’instant, l’homme est libre, jusqu’au procès qui débute le 16 décembre, libre chez lui en famille, sur d’avoir donner une bonne correction à ces « mecs »…

Source : http://www.facebook.com/group.php?gid=38197671178

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Lors de la chronique de la saison 4 de Queer as folk, on vous parlait de Justin et de sa dérive vers un groupe extrèmiste apotre de la loi du Talion. En ces temps où un Vanneste est blanchi en cassation, où le sénateur G. Longuet mélange allègrement homosexualité et pédophilie, l’horreur de cet acte, et de la nombreuse liste d’autres pas autant médiatisés, on peut comprendre Justin, voire être tenté soi-même …

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Rage de vivre : une saison 4 de Queer as Folk entre la vie et la mort

Écrit par Kriss 2 novembre, 2008 Commentaires fermés

Queer as Folk, Saison 4

Série créée par Ron Cowen, Daniel Lipman avec Gale Harold, Hal Sparks, Robert Gant, Sharon Gless, Randy Harrison, Scott Lowell, Michelle Clunie, Thea Gill, Peter Paige, Jack Wetherall

Sortie en 2004
Durée : 588 min. en 14 épisodes

Résumé :
Brian monte son agence de pub, Michael et Ben obtiennent la garde de Hunter, Justin réagit face à l’homophobie, Ted en désintoxication pendant qu’Emmett se reconstruit et cherche un appartement, Melanie et Lindsay avec leur second enfant face aux turpitudes de leur vie de couple et enfin la grande Debbie et son inspecteur de police.

Notre avis :
Un décès et une naissance : un peu court, mais c’est le résumé idéal pour une saison très philosophique, où la mort et la vie n’ont jamais autant été objet de débat.

L’homophobie et la violence pour commencer notre chemin, l’agression d’un travesti rappelle à Justin de sombres souvenirs, qu’un certain  Cody va s’empresser de raviver et de mettre en exergue. Quand la loi et la justice ne vous protège pas, que celui qui vous a tabassé et laissé dans un coma dont vous sortez handicapé à vie n’écope que de quelques travaux d’intérêt généraux, la rage commence à s’emparer de vous. En tant qu’homo, on est sensé être plus tolérant, avoir un plus grand respect de la vie et des autres, grandi que nous sommes par notre lutte pour sortir du placard. On devrait donc naturellement rejeté la violence, les armes à feu et la peine de mort. Mais des épisodes tels ceux subit par Justin ou la diva dans QAF, par Matthew Shepard assassiné il y a 10 ans, Jean-Pierre Humblot poussé à l’eau par deux homophobes et mort de noyade à Nancy, pourraient réveiller notre haine et notre colère. Et tel Justin et les Pink Posse, on pourrait envisager la vengeance et la constitution d’un milice gay tel les Pink Pistols, une association américaine et leur slogan  » Un gay armé ne se fait pas attaquer « . Mais ça serait oublier les conséquences de la loi du Talion, de se faire sa propre justice : il faut vivre ensuite avec les conséquences de ses actes, ce que Justin va finir par comprendre après avoir voulu se venger de Chris Hobs.

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Après les armes à feu et Justin qui joue avec la violence et la mort, notre route se poursuit avec la maladie et par n’importe laquelle, mortelle. En effet, après une aventure avec un médecin, Brian découvre une excroissance suspecte et se fait diagnostiquer un cancer d’un testicule. Un cancer qui peut se soigner au détriment de la perte d’un part de sa virilité, mais qui pourrait se généraliser s’il ne réagit pas. Brian se trouve face à ses plus grandes peurs : mort, perte de virilité, de son statut de demi-dieu du sexe et de la beauté. Il va choisir d’affronter seul cette épreuve au risque de perdre Justin par peur du rejet. Sa place et sa conception de la vie est en jeux : va-t’il rentrer dans le rang, suivre les conseils des médecins et prendre soins de lui ? Ca serait mal le connaître, il va se battre et triompher au mépris du danger pour regagner son statut de super-héros, non pour Justin, sa mère ou ses amis, mais pour se le prouver à lui-même.

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La maladie, Vic, le frère de Debbie, il la connaissait bien. Il avait appris à vivre avec. Les années dures sont passées. Grâce à la trithérapie et le soutien de sa sœur et des ses amis, il commence à se reconstruire et à profiter de la vie. Même s’il quitte sa sœur le cœur lourd, c’est pour s’installer avec son ami et amant, pour une vie de couple qu’il n’avait jamais plus osé espérer.  Mais le SIDA tue encore, malgré ce qu’on voudrait croire, et cette piqure de rappel par les scénaristes est certes tragique mais nécessaire. Les médicaments apportent des moyens de vivre, ou plutôt survivre avec : pour quelques moments de bonheur, pour  » 4 années de bonus  » comme le soulignera maladroitement Brian.

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Tragique, cette saison, de la violence, de l’agression, de la maladie à la mort, mais aussi un hymne à la vie. En effet, malgré cette apparence de noirceur, durant toute la saison, la voie vers le bonheur est donnée, illustrée notamment par le passage dans la forêt féérique par Emmet et Michael, un retour à la nature et au principe primordial de l’amour et de l’amitié. La  » Liberty Pride 2004  » qui clos d’ailleurs cette saison termine ce road-movie avec brio et des moments beaucoup plus heureux. Ted retrouve la foi et l’amitié d’Emmet pour vaincre ses peurs et son addiction à la drogue. Brian arrive à terminer le critérium malgré ses faiblesses suite à ses opérations et à une chute qui lui brise la clavicule, soutenu comme toujours par l’amitié indéfectible de Michael. Et enfin, si un personnage nous quitte, une nouvelle petite fille arrive : Jenny Rebecca, la fille de Michael et Mélanie qui nait au moment où se termine la course à vélo, qui permettra de financer la  » Vic Grassi House, maison d’accueil pour les malades.

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Un décès, une naissance, un chemin se termine et de nouvelles voies s’offrent à tous : Michael et Ben, nouvellement mariés, Mélanie et Lindsay prochainement séparées ( ?), et surtout Justin : va-t’il s’installer avec Brian ou partir à Hollywood ?

Réponse bientôt dans la saison 5, on vous tient au courant.

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On choisit pas ses parents

Écrit par Kael 30 octobre, 2008 Commentaires fermés

Film français de Thierry Binisti avec Flannan Obé, Elisabeth Vitali, Alex Descas
Sortie le 29 octobre 2008 à 20h50, sur France 2

Durée : 100 minutes

Résumé :

« Oh Boy ! », c’est l’expression qui sort des lèvres de Barthélemy Morlevent, 26 ans, chaque fois qu’il est dépassé par les événements. Et justement les événements se précipitent Iorsque lui tombent du ciel Simeon (14 ans), Morgane (8 ans) et Venise (5 ans), trois demi-frères et sœurs, orphelins de fraîche date dont il est la seule famille. Ou presque. Car il a déjà une demi-sœur plus âgée,… plus rangée aussi. A qui le juge des tutelles confiera-t-il la fratrie dont les trois membres ont juré de mourir plutôt que d’être séparés ? A Barthélemy,  » pédésexuel « , plutôt irresponsable et immature, ou à Josiane, sa demi-sœur, ophtalmologue, apparemment bien sous tout rapport ?

Notre avis :

Ayant lu le livre de Marie-Aude Murail au début des années 2000 lors de sa sortie, avec le souvenir en tête des bons moments passés à le lire, j’ai accueilli (grâce à gayclic) la nouvelle de son adaptation en téléfilm et de sa diffusion sur France 2 avec bonheur, et nous n’avons pas été déçu. L’essence même du livre est là : beaucoup de sentiments et de rires pour une situation tout de même dramatique.

N’en déplaise à certains, Flannan Obé interprête un jeune homosexuel du Marais, travaillant dans une centre de bronzage (étrange c’est un magasin d’antiquité dans le le livre …) tout a fait crédible, certes un peu efféminé mais regardez autour de vous, c’est une réalité qu’il ne faut pas cacher non plus et on est très loin de « La Cage aux Folles ». On ne peut pas accuser France 2 de caricaturer, car d’une part le rôle est très proche du personnage du livre, et d’autres part les précédentes productions de France 2 (« Juste une question d’amour », « Le ciel sur la tête », « Sa raison d’être », « Un amour à taire ») ont montré jusqu’ici des homos plutôt bien sous tout rapport qui certes passe mieux auprès de la France hétéros(et des homos qui ne tolèrent pas la follitude) mais il était temps de montrer aussi un blond décoloré un brin immature mais surtout très attachant !!! et somme toute très charmant, si si, le réalisateur semblait d’ailleurs bien apprécié, vu le temps pris pour le filmer de haut en bas, de devant avec son joli petit coussin cœur rouge et de derrière avec son joli petit …

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Ceci étant dit, je vous l’accorde, par moment le jeu des différents acteurs, surtout les adultes, manque de crédibilité, et on croirait dans une mauvaise série TV française comme on a su en produire tant (si si rappelez-vous une certain fille et ses garçons, dont un « Cri cri d’amour » dont le surnom a été source d’inspiration sans fin pour les ami(e)s et familles de tant de Christian ou Christophe … et je parle en connaissance de cause). Cela dessert beaucoup de film par moment mais un petit bisous de la petite Venise passe et tout est oublié, elle est diablement douée la petite !

Si le film est très proche de l’œuvre originale (certains dialogue sont repris in extenso), le ressort dramatique de l’histoire a été édulcoré : dans le roman, Siméon est atteint de leucémie et on assiste à un combat contre la maladie très poignant avec un soutien de Bart magnifique et un médecin, le Dr Mauvoisin, très sensible. Choix qui se comprend, car si le film avait du aussi traiter de ce sujet, le thème principal aurait caché, voire oublié et l’histoire trop complexe pour un téléfilm. On se retrouve donc avec un juge, plutôt qu’une juge, qui est la fusion de la juge de tutelle, grande amatrice de carré de chocolat, et du Dr Mauvoisin, le médecin sensible, un peu bourru mais au grand cœur. Le passage à l’hopital a lui été remplacé par l’accident de Morgane au supermarché pour servir de raccord entre Josiane et son demi-frère.

On choisit pas ses parents

On pourrait certes regretté le final qui laisse la garde principale à la famille hétéro, mais Bart obtient tout de même une garde partagée digne d’un mari divorcé. Est-ce que ça ne va pas amener de l’eau au moulin des détracteurs de l’adoption par des homos ? La garde partagée est un habile intermédiaire, moins choquant pour la ménagère de moins de 50 ans mais qui est un premiers pas pour l’amener à accepter cette réalité. Et clairement, la situation de Bart, son appart, son boulot (?), ne lui permettait pas de les accueillir, pas son homosexualité !

Je terminerai en vous conseillant si ce n’est déjà fait de vous précipiter sur le roman de Marie-Aude Murail

oh boy - le livre

PS : pour ceux qui ont appréciés la plastique de Flannan Obé, on le retrouve bientôt en compagnie d’Edouard Collin dans la nouvelle saison de Clara Sheller !!! Selon Wikipedia, il a d’ailleurs déjà participé à un téléfilm GTM de France 2, il jouait un chanteur dans « Un Amour à taire » et a toujours eu à cœur la protection des minorités invisibles : il a été président de SOS Homophobie de 2005 à 2006 et est toujours impliqué dans cette association.

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Comme les Autres (2008)

Écrit par Kriss 21 septembre, 2008 Commentaires fermés

Les lectures assidus de notre blog le savent, l’homoparentalité est un sujet qui nous touche particulièrement, nous ne pouvions dons pas passer à coté de ce film.Nous avons donc profité de nos vacances à Marseille pour aller passer un bon moment dans les salles :

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Comme les Autres

Film français de Vincent Garenq avec Lambert Wilson, Pilar López de Ayala, Pascal Elbé
Sortie le 03 Septembre 2008

Durée : 93 minutes

Résumé :
Ils filent le parfait amour… Enfin, presque : Emmanuel veut un enfant et pas Philippe. Pourtant, Emmanuel décide un jour de franchir le pas, au prix de perdre Philippe. Mais comment avoir un enfant quand on est un couple de garçons ?

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Notre avis :
Magnifique, remarquable ! Le scénario est superbement écrit et aborde le sujet sous tous les angles possibles, le sujet étant plus le désir d’enfant que l’homoparentalité elle-même. Que faire quand on veut un enfant et que le couple que nous formons ne peux en avoir, par stérilité des personnes ou du couple ? Que faire quand on est un homme, qui ne peut porter un enfant et donc doit demander de l’aide à une femme pour porter son enfant ? Adoption, coparentalité, mère porteuse, tous les sujets sont abordés avec sérieux et humour. Lambert Wilson est particulièrement étonnant de justesse dans ce rôle, sans caricature, il dégage un portrait tout en émotion d’un homme  hanté par son désir d’être père, qui tentera tout pour pouvoir l’être enfin, au péril de son couple, malgré ses ami(e)s et famille. Le combat d’un homme, seul contre la société, toujours juste, parfois maladroit mais profondément touchant.

Allez-y !!!!

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Kyle XY : homoparentalité, couple de même sexe … vive les séries fantastiques pour ados !!!

Écrit par Kriss 8 septembre, 2008 Commentaires fermés

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La semaine dernière nous nous sommes lancés sur une nouvelle série (nouvelle pour nous, vu qu’ils en sont à la saison 3…) : Kyle XY. Le coté fantastique et la plastique de Kyle y étant pour beaucoup nous sommes entrés dans cette série plutôt pour adolescents en se disant pourquoi pas… et depuis on enchaine les épisodes les uns derrières les autres.

Syndrome de la conspiration à la X Files, une troupe d’adolescent et leurs histoires de cœur à la Buffy, une histoire qui avance suffisamment vite pour nous tenir en haleine. En résumé, on passe de bon moment avec cette famille qui a accueillit ce petit génie nouveau-né.

En effet, on découvre Kyle nu dans la forêt (une série qui commence comme ça, s’annonce déjà bien … ) il ne parle pas, est complètement désorienté.  On le confie à une psy, Nicole qui va vite s’attacher à lui et le recueillir au sein de sa famille. Commence alors pour lui un long apprentissage de la vie, de la société de la compagnie des hommes et de la quête de son passé, son identité.

Chaque épisode est ainsi centré autour de la découverte de la nature humaine, des sentiments confrontés à la naïveté et l’innocence de Kyle : l’amour, la jalousie,  la vérité et le mensonge, la tolérance et l’acceptation de sa différence. Kyle est en effet unique et se trouve déplacé dans le monde qui l’entoure : il va devoir apprendre à l’accepter et à assumer sa situation hors-norme, ça vous rappelle quelque chose ?

Et si ça ne vous suffisait pas pour  vous lancer dans cette série, il y a l’épisode 7 de la saison 2 : « Rebellion » qui reprend si mal le titre original « Free to be You and me » (« Libre d’être toi et moi »). La fille de Nicole, Lorie et sa meilleure amie, dégoutées (temporairement) des hommes décident d’aller au bal du printemps ensembles mais se voient refuser les billets couple car les couples de même sexe ne sont pas autorisés à ce bal. Outrée, l’amie de Josh, Andy décide la bande à organiser un contre-bal qui accepte toutes les différences. On découvre d’ailleurs que Andy est élevée par ses deux mères. Depuis Buffy, l’homosexualité dans une série fantastique pour adolescent n’avait pas été aussi bien évoquée.

Je vous laisse avec un montage des meilleurs moments de cet épisode :

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Pour les filles, spéciale dédicace à la minute 2:26 :)

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Linda Lemay : Les Deux Hommes

Écrit par Kriss 25 mai, 2008 Commentaires fermés

Un magnifique montage sur la chanson de Linda Lemay, « Les Deux Hommes » :

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Merci à Melusine2001 pour ce montage. Lire la suite …

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Homoparentalité : coparentalité, adoption ou ?

Écrit par Kriss 19 mai, 2008 (1) Commentaire - Écrire un commentaire

Pour un couple d’hommes, il n’y a pas trente-six façons d’avoir un enfant, il y en a trois :

  • coparentalité : un des garçons du couple avec une fille seule ou également en couple
  • par adoption
  • grâce à une mère porteuse

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Si vous nous lisez depuis quelques semaines vous savez déjà que la première possibilité est celle qui nous convient le mieux. En effet, l’adoption est impossible en France, sauf à se déclarer célibataire, et de toute façon, la plupart des pays où l’on peut adopter ne l’accepterait pas…

Par ailleurs, il y a de nouvelles possibilités pour des mères porteuses, notamment avec l’Inde. Mais au vu des dernières informations dont on dispose sur les enfants nés sous X, ou qui ne connaissent pas leurs géniteurs, je nous voie mal dans 20 ans repartir en Inde à la recherche de la mère de notre enfant, pour satisfaire son besoin de connaitre ses origines.

Et finalement une famille homoparentale composée n’est pas si loin des familles hétéroparentales recomposées devenues monnaie courante.

Une fois cette voie choisie, de nombreuses questions restent en suspend, notamment en ce qui concerne notre future coparente : homo ou hétéro ? seule ou en couple ?

J’aurais tendance à dire homo et en couple pour que nos parcours soient similaires, je pense que ça faciliterait une compréhension mutuelle. Mais encore une fois, le plus important est l’entente, l’amitié et la complicité des futurs parents et beau-parents qui comptent, nous ne fermons aucune porte. Nous exprimons seulement nos pensées, pour que les filles qui nous lisent connaissent notre état d’esprit.

Bises à toutes et tous,
Kael et Kriss

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