Archive for novembre, 2008
M. Le Senateur, Honte à vous !!!
Le lorrain que je suis a découvert horrifié ce matin des nouvelles de sa région natale. Une fois de plus Gayclic est vigilant et nous rappelle que les amalgames ont la vie dure. M. Gerard Longuet, Senateur UMP de la Meuse, honte à vous !!!
« J’avais une question malicieuse, mais je la poserai plus tard… c’est de savoir où commençait et où s’arrêtait l’homophobie… mais enfin, ça c’est un autre sujet (…) C’est extrêmement réjouissant de savoir que l’on promeut en effet des formes nouvelles de sexualité dans l’école et qu’on combat en même temps la pédophilie… Il y a quand même un moment où il faut savoir sur quelles valeurs on s’arrête… »
Nous soutenons l’association « Couleur Gaies » (Centre LGBT du Nord de la Lorraine) qui demande son exclusion de l’UMP.
Ces propos ne sont pas et plus acceptable dans notre république, réagissons !!!
Lire également l’article de l’Est Républicain.
Fantastic boys
Par ce dimanche matin frileux (booooooooooooouhh!), pour réchauffer l’atmosphère (et l’intérieur de votre intimité!!!), nous vous proposons de passer quelques temps avec ces fantastic boys.
Quelques images de charmants jeunes hommes tout droit sortis de la fôret de Brocéliande ou du Seigneur des anneaux.
Festival de films gays & lesbiens de Paris #14
Hier soir, nous sommes allés faire un tour au Festival de films gays & lesbiens de Paris pour voir deux films « Otto; or, Up with Dead People » de Bruce La bruce et « Another Gay Sequel: Gays Gone Wild! ».
Otto; or, Up with Dead People
Film germano-canadien de Bruce La Bruce avec le beau Jey Crisfar en sexy zombie, la porno star Marcel Schlutt, l’écrivain-artiste-acteur Christophe Chemin et Susanne Sachsse.
Réalisé en 2007
Durée : 94 minutes
Résumé :
Otto est un jeune zombie paumé. Ne se souvenant de rien, il erre dans Berlin jusqu’à un parc d’attractions où il trouve refuge. Il ne dort pas. Après avoir été confronté à la fois au fantasme de certains vivants pour les zombies et à la « zombiphobie », il rencontre Medea Yarn, cinéaste lesbienne underground qui prépare un film politico-érotico-porno sur les zombies. Au milieu des acteurs qui doivent jouer ces rôles, elle engage Otto et le fait héberger par Fritz Fritze, la vedette de ce projet. Ils nouent une relation amicale. Mais la découverte d’une photo va faire resurgir la mémoire fragmentaire du temps où il était vivant…
Notre avis :
Connaissant « Hustler White » de Bruce La Bruce, fans de film d’horreur, c’est avec enthousiasme que nous sommes allés voir son nouvel opus « Otto; or, Up with Dead People », le festival en était une excellente occasion. Et le résultat est plutôt mitigé. Kael n’a clairement pas aimé, et si j’ai trouvé certains passages originaux, et le propos très intéressant, je reste assez hermétique à ce style de cinéma d’avant-garde, notamment les passages avec une musique « moderne » mélangeant sons citadins et musique électronique, que j’ai trouvée surtout … stridente.
Coté réalisation, il y a de vrai moment intéressant, le mélange noir et blanc/couleur, qualité HD et 8 mm et particulièrement les apparitions de Hella la petite-amie transsexuelle de la réalisatrice Medea. Elle est en fait coincé dans un film muet des années 30, accompagnée d’un piano, et chaque fois qu’elle apparait est suivi d’un éclat de rire dans la salle. Les passages plutôt porno mélangeant orgie et cannibalisme font leurs effets: plutôt dérangeant …
Les propos du film sont très clairement inspirés des films de zombies de George Romero qui dénonce à chaque opus l’effet de la société de consommation sur notre moderne, les zombies en étant l’incarnation ultime: ils se déplacent tous de la même façon, avec un même régime alimentaire, sans aucune volonté. La réalisatrice Medea tiens d’ailleurs un discours très révolutionnaire, anticapitaliste, pro-environnemental tout au long du film. Comme l’avouait d’ailleurs le réalisateur hier, si Otto représente un rappel de son adolescence, Medea correspond plus à sa vision actuelle du monde. Mais surtout, Bruce La Bruce ajoute une dimension homosexuelle à cette attaque en règle de la société de consommation : d’une part en dénonçant la violence et l’homophobie subit par les gays, d’autre part en s’adressant directement à la communauté pour lui rappeler d’éviter le piège du conformisme, tendance prédominante aujourd’hui. Il rappelait d’ailleurs également hier que les mecs déambulant dans les backrooms n’étaient pas très éloignés de ses zombies …
Le réalisateur Bruce La Bruce au Grand Rex, hier soir
Another Gay Sequel: Gays Gone Wild!
Film américain de Todd Stephens avec
Réalisé en 2008, sortie courant 2009
Durée : 100 minutes
Résumé :
Another Gay Movie se terminait par un massacre. Mais ce n’était qu’un mauvais rêve dont Nico, la folle hystérique du premier épisode, se réveille. Et pour se remettre, il part avec ses amis Andy, Jarrod et Griff pour Fort Lauderdale. Dans cette station balnéaire très très gay, sexe, amour et comédie seront au programme, d’autant que le quatuor s’inscrit pour participer au concours Gays Gone Wild dont le vainqueur sera celui des estivants qui pourra justifier du plus grand nombre d’amants. Mais les Jasper, le trio tenant du titre, sont prêts à tout pour ne pas être détrônés…
Notre avis :
Des zombies, il y en avait également dans le second film de la soirée, mais ceux-là avaient d’autres idées en têtes : pas vraiment pour vous manger, plutôt vous transformer en vous … fistant (oups, désolé pour les lecteurs à l’âme sensible …). Vous l’aurez compris le second épisode de cette série inspirée de la série « American Pie » se situe à la même hauteur que le précédent, c’est-à-dire : en dessous de la ceinture. Le premier nous avait marqué par son coté humour très trash qui permettait d’épinglé tous les petits travers de notre communauté, et en abordant les différentes facettes de notre sexualité, jusqu’aux plus extrêmes … D’ailleurs, pour l’anecdote, à l’époque, une très bonne amie, très ouverte d’esprit, qui s’ennuyait avait souhaité nous accompagnés malgré nos précisions sur le genre du film, je pense qu’elle s’en souvient encore, et qu’on a réussi à la choquer !!!
Donc, après le premier film de la soirée qui nous avait laissé sur notre faim, nous attendions avec impatience celui-ci. Et honnêtement on a adoré. D’accord, c’est profondément débile, mais aussi rempli de bon sentiment et on ressort plutôt en forme de la séance. La bande que l’on avait laissé à la fin du premier épisode par en vacances à Fort Lauderdale en Floride, dans un centre de vacances gay pour de nouvelles aventures toutes aussi décalées que dans le premier :
- Il y a d’abord Nico, la diva, l’extraterrestre trop décalé, et hanté par un tiki, qui n’arrive pas à se faire un mec du séjour et qui va découvrir qu’il n’est pas si seul, et qui sait, ouvrir les portes de la communauté à tout ceux qui ne sont pas gay-formatés : les poilus, les moches, les trop petits, les trop gros, les trop efféminés, …
- Andy, la » salope » du groupe, qui collectionne les coups d’un soir, mais qui va devoir revoir sa conception de la vie après sa rencontre avec le beau Luis, un cubain un peu effarouché …
- Jarrod et Griff, le couple du bogosse et du TTBM, qui va (re)découvrir les joies de la monogamie, même si parfois il faut s’y mettre à trois …
On notera au passage la présence de Brent Corrigan en triton gay des plus sexys qui vient soutenir Nico pendant sa déprime et le remet sur le droit chemin, en tout bien, tout honneur.
En résumé, on a beaucoup ris, et la salle aussi. On a été touché par ces personnages qui nous rappellent tous un peu quelqu’un, voire une part de nous-mêmes, et on sait déjà qu’on ira voir l’épisode 3 s’il est réalisé : » Gays in space « …
PS : Merci aux organisateurs du festival pour cette soirée, notamment la traductrice, qui a permit un échange très intéressant avec le réalisatrice Bruce La Bruce
Halde : Stéréotypes dans les manuels scolaires
La HALDE a fait réaliser une étude sur la place des stéréotypes et des discriminations dans les manuels scolaires de juin 2007 à mars 2008. Et je pense que je ne vous surprendrais pas en vous citant les résultats concernant l’orientation sexuelle : l’impasse !!!!
Les manuels scolaires font l’impasse. Sur 3 097 illustrations, 1 seule est consacrée à l’orientation sexuelle (photo prise lors de la Gay Pride à Paris ouvrant un chapitre de la diversification des objets et formes de l’action collective (terminale SES Hatier 2007)
Je vous conseille la lecture du rapport intégral, l’étude est très complète avec contexte historique, questionnaire utilisé, retour de la part des enseignants… Le chapitre 9 concerne l’homosexualité, mais le sexisme, le racisme et le jeunisme sont malheureusement encore bien présent dons les ouvrages scolaires.
Avec les résultats des votes américains, les quatre référendums concernant les droits des homosexuels qui avaient lieu mardi aux États-Unis, ont tous vu la victoire des « anti-gays » (voir Gayclic et Les Toiles Roses), les nouvelles sont peu réjouissantes pour notre communauté …
Queer as Folk, saison 5
On vous en parlait dans notre dernier message : la saison 5 de Queer as Folk sort mercredi prochain (le 12 novembre) :
On va enfin savoir quelle est la décision de Justin, Hollywood ou emménager avec Brian ? Que va devenir le couple de Lindsay et Mélanie, notamment avec la charmante petite fille née en fin de saison 4 ? Quel genre de père va être Michael ? Hunter va-’il réussir à se faire ré-accepter par son (ex-)petit-amie ? Et que vont devenir les amours d’Emmet et son footballeur dans le placard, Ted, Debbie et son inspecteur de police ? Et surtout quel sera le final de cette série qui nous as accompagnée pendant 5 ans et quelques mois depuis les sorties DVD ?
Bon d’accord l’ayant vu sur Pink TV, je connais déjà les réponses, mais j’aime bien redécouvrir les choses en faisant comme-ci je ne les connaissait pas .
A très bientôt pour vous raconter ce qu’on a retenu de ce final !!!
Rage de vivre : une saison 4 de Queer as Folk entre la vie et la mort
Queer as Folk, Saison 4
Série créée par Ron Cowen, Daniel Lipman avec Gale Harold, Hal Sparks, Robert Gant, Sharon Gless, Randy Harrison, Scott Lowell, Michelle Clunie, Thea Gill, Peter Paige, Jack Wetherall
Sortie en 2004
Durée : 588 min. en 14 épisodes
Résumé :
Brian monte son agence de pub, Michael et Ben obtiennent la garde de Hunter, Justin réagit face à l’homophobie, Ted en désintoxication pendant qu’Emmett se reconstruit et cherche un appartement, Melanie et Lindsay avec leur second enfant face aux turpitudes de leur vie de couple et enfin la grande Debbie et son inspecteur de police.
Notre avis :
Un décès et une naissance : un peu court, mais c’est le résumé idéal pour une saison très philosophique, où la mort et la vie n’ont jamais autant été objet de débat.
L’homophobie et la violence pour commencer notre chemin, l’agression d’un travesti rappelle à Justin de sombres souvenirs, qu’un certain Cody va s’empresser de raviver et de mettre en exergue. Quand la loi et la justice ne vous protège pas, que celui qui vous a tabassé et laissé dans un coma dont vous sortez handicapé à vie n’écope que de quelques travaux d’intérêt généraux, la rage commence à s’emparer de vous. En tant qu’homo, on est sensé être plus tolérant, avoir un plus grand respect de la vie et des autres, grandi que nous sommes par notre lutte pour sortir du placard. On devrait donc naturellement rejeté la violence, les armes à feu et la peine de mort. Mais des épisodes tels ceux subit par Justin ou la diva dans QAF, par Matthew Shepard assassiné il y a 10 ans, Jean-Pierre Humblot poussé à l’eau par deux homophobes et mort de noyade à Nancy, pourraient réveiller notre haine et notre colère. Et tel Justin et les Pink Posse, on pourrait envisager la vengeance et la constitution d’un milice gay tel les Pink Pistols, une association américaine et leur slogan » Un gay armé ne se fait pas attaquer « . Mais ça serait oublier les conséquences de la loi du Talion, de se faire sa propre justice : il faut vivre ensuite avec les conséquences de ses actes, ce que Justin va finir par comprendre après avoir voulu se venger de Chris Hobs.
Après les armes à feu et Justin qui joue avec la violence et la mort, notre route se poursuit avec la maladie et par n’importe laquelle, mortelle. En effet, après une aventure avec un médecin, Brian découvre une excroissance suspecte et se fait diagnostiquer un cancer d’un testicule. Un cancer qui peut se soigner au détriment de la perte d’un part de sa virilité, mais qui pourrait se généraliser s’il ne réagit pas. Brian se trouve face à ses plus grandes peurs : mort, perte de virilité, de son statut de demi-dieu du sexe et de la beauté. Il va choisir d’affronter seul cette épreuve au risque de perdre Justin par peur du rejet. Sa place et sa conception de la vie est en jeux : va-t’il rentrer dans le rang, suivre les conseils des médecins et prendre soins de lui ? Ca serait mal le connaître, il va se battre et triompher au mépris du danger pour regagner son statut de super-héros, non pour Justin, sa mère ou ses amis, mais pour se le prouver à lui-même.
La maladie, Vic, le frère de Debbie, il la connaissait bien. Il avait appris à vivre avec. Les années dures sont passées. Grâce à la trithérapie et le soutien de sa sœur et des ses amis, il commence à se reconstruire et à profiter de la vie. Même s’il quitte sa sœur le cœur lourd, c’est pour s’installer avec son ami et amant, pour une vie de couple qu’il n’avait jamais plus osé espérer. Mais le SIDA tue encore, malgré ce qu’on voudrait croire, et cette piqure de rappel par les scénaristes est certes tragique mais nécessaire. Les médicaments apportent des moyens de vivre, ou plutôt survivre avec : pour quelques moments de bonheur, pour » 4 années de bonus » comme le soulignera maladroitement Brian.
Tragique, cette saison, de la violence, de l’agression, de la maladie à la mort, mais aussi un hymne à la vie. En effet, malgré cette apparence de noirceur, durant toute la saison, la voie vers le bonheur est donnée, illustrée notamment par le passage dans la forêt féérique par Emmet et Michael, un retour à la nature et au principe primordial de l’amour et de l’amitié. La » Liberty Pride 2004 » qui clos d’ailleurs cette saison termine ce road-movie avec brio et des moments beaucoup plus heureux. Ted retrouve la foi et l’amitié d’Emmet pour vaincre ses peurs et son addiction à la drogue. Brian arrive à terminer le critérium malgré ses faiblesses suite à ses opérations et à une chute qui lui brise la clavicule, soutenu comme toujours par l’amitié indéfectible de Michael. Et enfin, si un personnage nous quitte, une nouvelle petite fille arrive : Jenny Rebecca, la fille de Michael et Mélanie qui nait au moment où se termine la course à vélo, qui permettra de financer la » Vic Grassi House, maison d’accueil pour les malades.
Un décès, une naissance, un chemin se termine et de nouvelles voies s’offrent à tous : Michael et Ben, nouvellement mariés, Mélanie et Lindsay prochainement séparées ( ?), et surtout Justin : va-t’il s’installer avec Brian ou partir à Hollywood ?
Réponse bientôt dans la saison 5, on vous tient au courant.

Nos vacances à Marseille, les vidéos
Par ce temps glacial, si vous n’avez rien d’autres à faire, on vous a publié quelques vidéos de nos vacances à Marseille. On partage ainsi avec vous un petit peu de nous. Enjoy !
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