Une souris verte – Théâtre Tristan Bernard

Une souris verte, c’est pas la petite bébête qui se serait dépigmentée…Non ! C’est juste le titre de la nouvelle pièce dans laquelle joue le très talentueux et surtout le très beau Edouard Collin…Miam miam. On était au théâtre Tristan Bernard pour voir cette pièce. Et devinez pour qui nous étions là ! Pas pour la souris en tout cas !!! Vous l’aurez compris, c’était pour Edouard Collin.

Pour résumer un peu, c’est l’histoire d’un mec , une star qui tombe amoureux d’une pute de luxe, on va dire. Sauf que la pute n’est pas pd, qu’il a une copine, et qu’il fait ça juste pour du fric. Par contre, la star hollywoodienne ne doit pas avouer son homosexualité, autrement, il mettrait en péril sa carrière. D’ailleurs, sa carrière est contrôlée par son amie, sa couverture et manager en même temps. Le manager, une femme cynique, glaciale…mais marrante joue à la perfection son rôle. Elle est à mourir de rire. Çà me fait penser un peu à Karen de Will and Grace.

Bref, allez la voir, vous ne regretterez pas.

Kael

La bande annonce est disponible ici : http://www.kewego.fr/video/iLyROoaftiIJ.html

Depuis Rock Hudson, Hollywood n’a pas tant changé que ça et il vaut mieux être hétéro pour un acteur qui souhaite devenir super-star. Les réactions de pure homophobie à la mort de Heath Ledger, hétéro marié et père d’une petite fille, qui n’a fait qu’interpréter le rôle d’un cowboy amoureux de son compagnon de voyage, ne démontre pas d’ailleurs une grande évolution de ce coté-là.

Et pourtant, il ne manque pas d’acteurs et actrices gay et lesbiennes à Hollywood… C’est cette hypocrisie que Douglas Carter Beane a voulu croquer dans l’excellente pièce : The Little Dog Laughed, remarquablement traduite par Jean-Marie Besset, également créateur du titre français de la pièce.

On y allait pour le physique d’Edouard Collin, pour ne pas vous mentir, et on n’a pas été décu : qu’il soit en slip, en caleçon ou dans une nudité décontracté (mais non frontale quand même) posé sur le lit, le plaisir des yeux est largement comblé.

Mais on y ressort surtout ébahit du talent de Raphaëline Goupilleau, qui avec son phrasé un peu nasillard nous interprète une manager/amie/agent/productrice qui manie l’Ironie avec un grand I. Certes le rôle était le plus intéressant de la pièce, l’actrice américaine Julie White a d’ailleurs reçu un Tony Award pour la meilleure performance dans un rôle principale pour ce même rôle en 2007, mais chacune des petites phrases que Diane nous envoie déclenche l’hilarité. Décidément le cynisme et le regard désabusé sur le monde qui nous entoure sont une source inépuisable pour nous faire rire.

Pour terminer, je vous laisse avec une citation de la pièce qui en illustre très bien le propos : lorsqu’un auteur demande à Diane de donner sa parole que son texte ne sera pas modifié, elle nous confie en aparté « Autant demander à une pute si elle est encore vierge. » …

Kriss